Mme la Secrétaire
Générale, M le Président du conseil Général, M le Député, Mmes et Mrs les
Conseillers Généraux,
Mr le Président
d’Agglopolys, Mmes et Mrs les élus, Mmes, Mrs, chers amis,
Si je vous dis tout d’abord que je suis très heureux d’être
ici aujourd’hui, entouré de vous tous pour la pose de cette première pierre, je
pense que vous me croirez !
Je me remémore toute l’énergie qui a été dépensée pour en arriver
là.
Energie des élus de la commune qui de longue date étaient
convaincus de la
nécessité de cette déviation.
Le constat était simple : année après année Cellettes
s’asphyxie, au propre comme au figuré d’ailleurs.
-saturation de la circulation, difficultés d’accès aux
commerces, aux écoles il nous faut un garde champêtre pour régler la
circulation aux entrées et sorties des classes.
Pollution de l’air, insécurité des piétons, pollution sonore
et vibrations dans les maisons avec plus de 1 000 camions par jour.
A notre niveau d’élus, il nous a fallu développer nos
arguments être entendus et convaincre. Ce fut notre engagement voici une bonne
dizaine d’années.
Entendus nous l’avons été par le département, fallait-il
encore que cet important projet s’inscrive dans la programmation des
infrastructures routières du Conseil Général.
A ce stade, l’impatience des uns n’était pas forcément les urgences des autres…
C’est en 2003, et je remercie ici publiquement Maurice LEROY,
car c’est sous son impulsion que la volonté du département s’est clairement
affichée.
Après l’énergie de la commune, nous avons pu constater
l’énergie du Conseil Général.
Après l’étude de différents tracés (et là je fais court), la
proposition que nous inaugurons aujourd’hui s’est imposée, je dois le dire en
parfaite coordination avec la commune :
·
avec
la volonté de minimiser l’impact avec le paysage,
·
de garder une distance avec le bâti,
·
de
préserver du bruit,
·
de respecter les liaisons initiales, routières
et piétonnières
·
et
de sauvegarder au mieux les intérêts des riverains.
Je voudrais également rappeler le rôle des conseillers
généraux dans leur ensemble puisque c’est à l’unanimité que ce projet a été retenu et aux conseillers
généraux du canton en particulier, Michel EIMER puis Michel FROMET qui l’ont toujours activement soutenu.
Sans oublier celui que Jean-Luc BRAULT remplace aujourd’hui je veux parler de
Michel LEROUX qui a eu un rôle déterminant dans la gestion du dossier et dans
les négociations.
Egalement une sympathique pensée pour Madame RILLY et les
services du Conseil Général.
Un tracé, disais-je, a été retenu et c’était là le début
d’une nouvelle aventure :
·
Différentes
associations (5 au total) associations de défense d’intérêts divers se sont emparés du projet :
qui pour s’y opposer prétextant son inutilité, qui pour en vouloir mais
ailleurs, qui pour lui préférer toutes sortes de variantes possibles ou
inimaginables.
Je passe sur les petites fleurs ou les chauves-souris et qui
pour soutenir le projet, et là je remercie chaleureusement tous les Cellettois
nombreux qui l’ont défendu et en particulier l’ADEC, ses membres, son président
Bernard CHIQUET qui ont su faire pression et accompagner la commune dans ses convictions
et ainsi peser sur les décisions.
Pour ceux d’entre nous qui ignoraient les arcanes des
procédures administratives nous avons beaucoup appris :
·
Tribunal
administratif d’Orléans,
·
cour
d’appel à Nantes,
·
conseil
d’état à Paris,
·
cour Européenne qui heureusement n’est restée
qu’une menace.
Nous avons géré une enquête publique de révision du POS en
PLU équilibriste afin que toute la procédure d’intégration de la déviation soit
respectée.
Et au plus fort des difficultés, Monsieur le Préfet POUESSEL
qui signe un 30 Décembre la déclaration d’utilité publique dans un climat
délicat.
Mesdames, Messieurs, alors qu’aujourd’hui le déboisement et
les premiers travaux dessinent déjà cette nouvelle route,
· que l’augmentation du trafic dans la
commune justifie plus que jamais un tel ouvrage,
· que sa réalisation va permettre de
redonner du souffle au bourg de Cellettes, à ses commerces, à ses écoles et de la sécurité à ses habitants,
· que le trafic départemental s’en trouvera fluidifié,
que je peux remercier tous les décideurs,
et tous les acteurs qui ont œuvré pour que cette déviation se réalise
· et qu’au final comme le chantait
Charles TRENET en vantant le charme de la nationale 7 (je sais 956 c est moins
pratique) cette déviation aura aussi ses attraits par-dessus le Beuvron et au milieu des bois.
Alors oui et je reprends les mots de mon introduction – je
suis très heureux en mon nom et en celui
du conseil municipal d’avoir posé avec
vous la première pierre.
Je vous remercie.
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