Article de la nouvelle république, le 14 décembre 2013
Les élus
réunis autour des équipes du conseil général,
pour découvrir le premier ouvrage
d'art.
La
symbolique première pierre a été posée hier, à Cellettes, pour officialiser le
lancement du deuxième et dernier tronçon de la déviation.
Que
d'énergie dépensée pour en arriver là ! Michel Contour, maire de Cellettes, a
été le premier à le souligner hier après-midi, autour des élus du département
réunis sur le chantier de la déviation de la commune. Mais personne ne boudait
son plaisir à voir enfin la fin du point noir routier cellettois se profiler à
l'horizon 2016. La deuxième tranche des travaux est officiellement lancée avec
la livraison du premier ouvrage d'art par Eurovia béton, pour l'heure encore
perdu dans la forêt. Cinq suivront dans l'année à venir.
Une déviation qui devrait ramener du souffle au bourg de Cellettes, de la sécurité aux habitants et de la fluidité dans les transports entre Blois et Contres. Mais qui n'a pas fait l'unanimité loin s'en faut, car comme l'a rappelé Michel Contour, les recours des opposants ont conduit les élus ces dernières années du tribunal administratif d'Orléans au Conseil d'Etat. « Le recours au niveau européen n'est resté qu'une menace et je remercie les Cellettois qui ont soutenu ce projet dans un climat délicat. »
Ce dont se sont félicités les élus hier, c'est donc de la victoire de l'intérêt général, pour une commune de 2.500 habitants qui voit 15.000 véhicules passer chaque jour, s'asphyxiant plus chaque année, et qui est obligée de recourir aux bons soins d'un garde-champêtre pour faire traverser les enfants de l'école sur une route particulièrement dangereuse. « Autant dire qu'en 2016, au moment de l'achèvement du chantier et de son inauguration, la vie des Cellettois va s'en trouver changée, a expliqué Maurice Leroy, président du conseil général qui pilote le projet. La commune pourra retrouver une quiétude à laquelle elle a droit tout en étant mieux desservie. »
Auparavant il va falloir traverser le Beuvron et le Conon, construire les ouvrages d'art puis, en 2015, terrasser et réaliser les structures de chaussées ; pour enfin en 2016 raccorder la RD 765, c'est-à-dire la deux fois deux voies au nord, à la RD 956, la route de Contres.
Une déviation qui devrait ramener du souffle au bourg de Cellettes, de la sécurité aux habitants et de la fluidité dans les transports entre Blois et Contres. Mais qui n'a pas fait l'unanimité loin s'en faut, car comme l'a rappelé Michel Contour, les recours des opposants ont conduit les élus ces dernières années du tribunal administratif d'Orléans au Conseil d'Etat. « Le recours au niveau européen n'est resté qu'une menace et je remercie les Cellettois qui ont soutenu ce projet dans un climat délicat. »
Ce dont se sont félicités les élus hier, c'est donc de la victoire de l'intérêt général, pour une commune de 2.500 habitants qui voit 15.000 véhicules passer chaque jour, s'asphyxiant plus chaque année, et qui est obligée de recourir aux bons soins d'un garde-champêtre pour faire traverser les enfants de l'école sur une route particulièrement dangereuse. « Autant dire qu'en 2016, au moment de l'achèvement du chantier et de son inauguration, la vie des Cellettois va s'en trouver changée, a expliqué Maurice Leroy, président du conseil général qui pilote le projet. La commune pourra retrouver une quiétude à laquelle elle a droit tout en étant mieux desservie. »
Auparavant il va falloir traverser le Beuvron et le Conon, construire les ouvrages d'art puis, en 2015, terrasser et réaliser les structures de chaussées ; pour enfin en 2016 raccorder la RD 765, c'est-à-dire la deux fois deux voies au nord, à la RD 956, la route de Contres.
chiffres-clés
22,
5 millions d'euros, c'est le coût global de l'opération déviation de
Cellettes.
Elle se décompose en deux tronçons, l'un de 3,6 km, réalisé entre 2011 et 2012, soit la mise à deux fois deux voies de la RD 765 de la Patte-d'oie à Clénord. Le second de 3,4 km concerne la création d'une route nouvelle à réaliser d'ici 2016.
Six ouvrages d'art équiperont la déviation, dont un pont sur le Beuvron de 40 mètres.
Elle se décompose en deux tronçons, l'un de 3,6 km, réalisé entre 2011 et 2012, soit la mise à deux fois deux voies de la RD 765 de la Patte-d'oie à Clénord. Le second de 3,4 km concerne la création d'une route nouvelle à réaliser d'ici 2016.
Six ouvrages d'art équiperont la déviation, dont un pont sur le Beuvron de 40 mètres.
Béatrice
Bossard
